Retenir l’essentiel :
La Terre a déjà connu des changements climatiques dans le passé (entrainant une alternance de glaciations et périodes
interglaciaires). Cela est connu par l’étude des bulles d’air dans les carottes de glace (ou l’étude de l’épaisseur des cernes des arbres.)
Ainsi la dernière période glaciaire était il y a 21 000 ans et le réchauffement s’est fait lentement depuis en au moins 10 000 ans.
Entre la dernière glaciation et la période interglaciaire actuelle on ne compte que 5°C environ.
Malgré cette lenteur et cette faible différence, certaines espèces n’ont pas pu s’adapter (Mammouth…)
Aujourd’hui on remarque un réchauffement climatique global.
Celui-ci est dû aux activités humaines qui, depuis la révolution industrielle de 1850, rejettent de plus en plus de gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone par l’utilisation des énergies fossiles : gaz, charbon, pétrole pour les industries, les transports et la production d’électricité.
Ainsi, en un siècle seulement le réchauffement est déjà de 1,4°C et si rien n’est fait il devrait atteindre entre 2,6 et 4,8°C avant la fin du siècle.
Les conséquences de ce réchauffement rapide sont déjà visibles :
-fonte des glaciers
-augmentation du niveau de la mer précipitations plus fortes ou sécheresses plus intenses suivants les régions.
-impact sur les cultures
-impact sur les écosystèmes
En réaction les gouvernements ont pris la décision, avec l’aide des scientifiques du GIEC, de limiter à +2°C le réchauffement d’ici la fin du siècle. Ce sont les accords de la COP21 de Paris 2015 :
–atténuation du phénomène par l’engagement de la diminution de l’émission des gaz à effet de serre. Passage aux énergies renouvelables : solaire, éoliennes, hydrauliques, géothermie, biomasse
–adaptation par la construction de digues sur le littoral par exemple.
La Cop26 de novembre 2021 implique de nouveaux engagements : stopper la déforestation d’ici 2030, réduire les émissions de méthane.
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